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KOGAN IS A PHOTOGRAPHER AND GRADUATED IN GRAPHIC AND FINE ARTS. HIS EXPRESSION FORMS PART OF THE TREND TOWARDS TRANSFORMING ABSTRACT-INFLUENCED FIGURATIVE ART,RESULTING IN THE CONTEMPORARY ART.THE ARTIST REFUTES ANY SPECIFIC INFLUENCE,WORKING BY INSTINCT,DIRECTLY ON CANVAS,RELYING ON HIS SENSIBILITIES IN TERMS OF POETICS AND HUMOUR. ALL OF HIS WORKS REPRESENT AN ENVIRONMENT IN WICH HUMAN AND SPIRITUAL DIMENSION ARE PRESENT,AND SUCH DISPLAY THE ENIGMATIC AND EVER-CHANGING SIDE OF HUMAN NATURE. HE EVINCES AN INNOVATIVE COMBINATION OF COLOURS AND METAL,IN ADDITION TO INTERPLAY OF CANVAS AND PIGMENT,HIGHLIGTHING UNEXPECTED FORMS AND TEXTURES. THE ARTIST ACKNOWLEDGES NO DEBT TO THE CLASSIS ABSTRACT ART, TOUGH HE DOES INVITE THE ONLOOKER TO IMAGINE AND APPRECIATE PRESENT-DAY ART, IN THE TRANSLATION OF A GRAPHIC SEMIOLOGY AND A SYMBOLS FOREST, MUCH AS CONVENTIONAL ART COULD BE APPRECIATED IN THE PAST IN A RHETORIC OF THE IMAGE. Norbert de ROSNY.

Thursday, 26 January 2017

CHRISTIANISME ET DOLORISME






La religion et l'univers chrétiens sont représentés par un homme martyrisé
Rappelons que la religion et l'univers chrétiens sont, partout dans le monde, essentiellement représentés par un homme martyrisé et cloué sur une croix.

Cet homme est soit mort, soit agonisant. Il a été détruit, flagellé, percé de toutes parts par une volonté humaine, une intention humaine.

Et c'est bien cette représentation-là qui sous-tend notre appartenance au christianisme, bien plus que celle de la résurrection, par exemple. 

C'est bien le crucifié qui orne, depuis la nuit des temps, le ciel de nos églises et de nos lieux de culte. Ce n'est pas le Christ en gloire, ni Jésus nouvellement-né, mais un homme détruit, un homme abîmé, un homme tué, mutilé par ses semblables, un homme qui meurt incompris, seul, dans l'effroi du destin d'une indicible violence qui nous sert de repère et d'emblème...

Le goût ou étalage de la douleur:complaisance à la douleur.

La spiritualité orthodoxe ignore les stigmates, tout dolorisme lui demeure étranger (Philos., Relig., 1957, p. 5202):

Le dolorisme a beau se délecter dans les tortures, il reste dérisoirement prisonnier de l'hédonisme, et le même problème sans cesse après la substitution "Jankélévich  L'Austérité de la vie morale".

Il est aussi la doctrine qui a donné naissance à un mouvement littéraire qui exalte la douleur en lui attribuant une haute valeur morale, un rôle transformateur et générateur d'activité créatrice.Manifeste du dolorisme de J. Teppe, 1935.

Pierre WILLEKET


Remarques:
On rencontre dans la documentation. 

Doloriste: 

a) Subst. 
Celui, celle qui se complaît dans la (sa) douleur, qui y trouve plaisir et justification.
Le plaisir du doloriste, c'est la douleur propre, dont il fait un objet de délectation spécial; 
sa jouissance est dans la souffrance comme celle du voluptueux est dans la volupté 
(Jankélévich.Traité des vertus,Paris, Bordas, La Haye, Mouton, 1968, t. 1, p. 43). 

b) Adj.
 Qui est propre au dolorisme (sens B). Le chiasme doloriste des modernes, qui est l'interversion du plaisir et de la douleur (Id.op. cit., 1956, p. 237).





CONSCIENCE/INCONSCIENCE




En 1951  le Dr Wilder Penfield , neurochirurgien à l’université Mc Gill à Montréal, a dirigé une série d’expériences pendant lesquelles il touchait le cortex temporal droit  du cerveau du patient, avec un faible courant électrique transmis à travers un appareil galvanique.



Le Dr Penfield prenait de longues aiguilles d’acier inoxydable, et commotionnait les zones internes du cerveau des patients éveillés. Il découvrit qu’en étant ainsi stimulés ses patients avaient l’impression:
  • -de sortir de leur corps,
  • – voyaient des lumières et des formes géométriques;
  • – revivaient leur vie en trois dimensions à l’extérieur de leur corps;
  • – entendaient de la musique céleste;
  • – entendaient des voix, et dialoguaient avec elles;
  • -rencontraient des amis,  ou des proches morts;
  • – voyaient même leur vie défiler devant leurs yeux.


Au regard de la découvertes des neurosciences  on ne peut qu’admettre que Frédéric Myers, Théodore Flournoy, William James,  Carl Gustav Jung, Milton Erickson avaient raison de souligner que l’inconscient était à l’origine des mythes, des idées , des créations artistiques, et que la conscience était sous sa dépendance.
« Notre conscience contemporaine n’est qu’un petit enfant qui commence à peine à dire «je» ».Carl Gustav Jung.




DESSIN de CARL GUSTAV JUNG 
"LE LIVRE ROUGE"
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