Aimer, selon Lacan, c’est:
« donner quelque chose que l’on a pas, à quelqu’un qui n’en veut pas. »
Cet aphorisme pessimiste et néanmoins réaliste, rend compte de la précarité de l’amour dans ce qu’il a d’illusoire, son arrimage au fantasme, à l’imago de l’objet de la pulsion, miroir aux alouettes qui ne trouve jamais son adéquation dans la réalité de l’autre toujours autre, ni tout à fait le même ni tout à fait autre, comme disait le poète.
« donner quelque chose que l’on a pas, à quelqu’un qui n’en veut pas. »
Cet aphorisme pessimiste et néanmoins réaliste, rend compte de la précarité de l’amour dans ce qu’il a d’illusoire, son arrimage au fantasme, à l’imago de l’objet de la pulsion, miroir aux alouettes qui ne trouve jamais son adéquation dans la réalité de l’autre toujours autre, ni tout à fait le même ni tout à fait autre, comme disait le poète.
L’objet idéal est interne et ne trouve jamais sa réplique dans la réalité externe, d’où ces jeux de l’amour et du hasard, où les sujets s’efforcent de paraître comme conformes à la figure de l’objet idéal interne du partenaire dans le processus de la séduction, une parade amoureuse où les protagonistes font briller le simulacre, la pâle réplique, l’ersatz, le succédané, le trait du corps ou de l’âme qui est en eux et fascine l’autre par sa ressemblance avec l’objet interne idéalisé.
Cette mascarade de l’amour, dont les artifices sont factices, est un théâtre où les acteurs maintiennent plus ou moins l’illusion de la réalité du fantasme, d’où la durée plus ou moins longue du succès de la pièce.
Cette mascarade de l’amour, dont les artifices sont factices, est un théâtre où les acteurs maintiennent plus ou moins l’illusion de la réalité du fantasme, d’où la durée plus ou moins longue du succès de la pièce.
selon Lacan
“Le désir de l’hystérique, c’est d’avoir un désir insatisfait, afin d’être assuré de ne point manquer du manque à être qui sert de moteur à l’existence dans son cycle ininterrompu des répétitions”
FERNAND REYMOND
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