En 1841, l'ancien précepteur de Louis-Napoléon Bonaparte porte sur le « cabinet noir » le jugement moral suivant:
« Le nom de cet établissement, qui à lui seul est une flétrissure pour les gouvernements qui en ont fait usage,désigne le bureau secret entretenu dans des temps de funeste mémoire à l'intendance générale des postes,et dont l'infâme spécialité consistait à amollir les cachets et à violer le secret des correspondances privées.
Les serviteurs de la monarchie se firent longtemps un jeu de ce crime, qu'ils exploitèrent largement pourperdre de bons citoyens, complaire au roi et à ses maîtresses et grossir le nombre des victimes de la Bastille.Cette inquisition de la police ne tomba qu'avec la royauté, et l'on eût dû croire qu'elle n'avait pas survécuaux honteux abus dont la révolution nous a débarrassés.
Malheureusement, il n'est que trop prouvé qu'il faut compter le cabinet noir au nombre des attentats commis par l'empire et la restauration contre la liberté des citoyens.
Nous nous plaisons à croire que cette scandaleuse institution sera laissée désormais aux monarchies absolues. »
Dictionnaire encyclopédique de la France
Expression moderne: Cabinet noir d’Yves Bertrand
Yves BERTRAND
à la tête de la Direction centrale des renseignements généraux (DCRG) de 1992 à 2003 avant
à la tête de la Direction centrale des renseignements généraux (DCRG) de 1992 à 2003 avant
sous le contrôle du supposé « cerveau »
dont Yves Bertrand aurait été l’exécutant.
Le rôle du « cabinet noir » d’Yves Bertrand aurait été double : éteindre les nombreuses affaires judiciaires
susceptibles de menacer Jacques Chirac et allumer les contre-feux nécessaires ; monter les « chantiers »
pour abattre les opposants, les rivaux et les gêneurs.
Ainsi les carnets secrets d'Yves Bertrand, saisis en 2008 lors d'une perquisition sur l'affaire Clearstream
et publiés par Le Point, révèlent qu'il s'est attaqué à Charles Pasqua, Lionel Jospin, Nicolas Sarkozy,
Daniel Vaillant et Bruno Gaccio et qu'il a protégé Jean-Pierre Chevènement, Jacques Chirac et
Soupçon de cabinet noir à l'Élysée
Sous le quinquennat de Francois Hollande entre 2012 et 2017, des articles de presse et des ouvrages
d'investigation font état d'un cabinet noir à l'Élysée.
Le 23 mars 2017 sur France 2, invité de L'Émission politique présentée par David Pujadas,
François Fillon affirme en direct que les affaires qui lui valent une mise en examen sont pilotées
François Fillon affirme en direct que les affaires qui lui valent une mise en examen sont pilotées
les auditions dans les journaux et fait remonter toutes les écoutes au chef de l’État. Pour étayer ses dires,
il s'appuie sur le livre Bienvenue Place Beauvau publié le même jour par des journalistes du Canard enchaîné.
L'Élysée dément le soir même l'existence d'un cabinet noir et les journalistes démentent avoir évoqué la présence d'un cabinet noir à l'Elysée, indiquant qu'« il n'est pas possible d'en apporter la preuve formelle comme il n'est pas possible de prouver le contraire ». Cependant, ils portent des accusations
très graves contre François Hollande et dénoncent la présence auprès du Président de la République d'une « structure clandestine, aux ramifications complexes », que six élus Les Républicains (Bruno etailleau,Christian Jacob, présidents respectivement des sénateurs et députés LR, Valérie Pécresse, présidente de la région Ile-de-France, Luc Chatel, Nathalie Kosciusko-Morizet
et le procureur national financier et leur demandent de donner « les suites » qu'ils jugent « utiles »
aux 17 passages du livre dans lesquels, selon eux, les faits révélés sont des faits de « corruption »,
de « trafic d'influence », d'« atteinte à la vie privée » et d'« abus d'autorité » commis au sommet de l'Etat
Voici le document officiel publié ce jour sur la plateforme des avocats mentionnant
Chronologie d'un piège monté par une bande organisée
Une affaire d'état comme on n'en avait encore jamais connue...
On en parle, Fillon a ouvert la boîte de Pandor, les révélations commencent à circuler.
Voilà une synthèse chronologique qui remet les événements dans l'ordre et qui dénoue les
alliances (connivences) objectives !
Robert Badinter, ex-inspecteur général des services judiciaires sous Elisabeth Guigou, qui a requis l'ouverture d'une enquête à l'encontre de Christine Lagarde devant la Cour de Justice de la République, qui en 2012 soutient le candidat François Hollande,
est nommé par ce même François Hollande à la tête de la haute Autorité pour la transparence de la Vie Publique
est proposée par Christiane Taubira le 14 janvier 2014 comme procureur du Parquet National Financier
Acte 4 : le 31 janvier 2014
Ariane Amson est nommée substitut du procureur du PNF
Acte 5 : 04 juillet 2014
Jean Michel Hayat, membre du syndicat de la magistrature, conseiller au cabinet
de Ségolène Royal de 1997 à 2000, ...
de 1986 à 1989, ex-eurodéputée et ancienne maire PS de Reims, est nommé président du TGI de Paris
Acte 6 : 09 septembre 2014
Jean Michel Hayat crée la 32e chambre correctionnelle dédiée aux affaires traitées par le PNF.
Acte 7 : 01 septembre 2015
Peimane Ghaleh-Marzban, un très proche de François Hollande est nommé
président de la 32ème chambre correctionnelle du TGI de Paris.
Acte 8 : 10 septembre 2015
Jean Louis Nadal est chargé de signaler les cas suspects à la 32ème chambre du TGI de Paris.
Acte 9 : 13 juin 2016
Jean-Pierre Jouyet embauche comme conseillère pour la justice à l'Élysée Ariane Amson qui quitte le PNF….
Elle est la compagne de Pierre Heilbronn, qui lui devient
directeur adjoint de cabinet de Michel Sapin
Acte 10 : novembre 2016
Un dossier est constitué à l'Elysée sur la base des fiches de salaire et déclarations de revenus des époux Fillon transmis par Pierre Heilbronn et suivi par Boris Vallaud,
Acte 11 : 15 décembre 2016
Thomas Cazenave,
ex Directeur de Cabinet d’Emmanuel Macron...
ex Directeur de Cabinet d’Emmanuel Macron...
est nommé Secrétaire Général Adjoint de l’Elysée.
Acte 12 :
François Hollande transmet le dossier à
Gaspard Gantzer,
de la même promotion Senghor à l’ENA
qu'Emmanuel Macron,
Acte 14 : 25 janvier 2017
soit le même jour où
soit le même jour où
« l’enquête du Canard enchainé »
est publiée, une enquête préliminaire est ouverte
par le parquet national financier pour des chefs de détournement de fonds publics, abus de biens sociaux et recel de ces délits.
Acte 16 : 15 février 2017
Jean-Louis Nadal transmet au PNF un signalement concernant un soupçon de déclaration incomplète de
François Fillon à la HATVP.
le risque de prescription encouru par le vote
de la loi du 16 février 2017.
Acte 17 : 25 février 2017
Jean Michel Hayat, président du TGI désigne
Jean Michel Hayat, président du TGI désigne
malgré l'avis contraire de van Ruynbeck dans l'affaire Bygmalion, comme premier juge d'instruction.
Acte 18 : 28 février 2017
le juge Tournaire signifie à Fillon une convocation
le juge Tournaire signifie à Fillon une convocation
pour le 15 mars 2017 en vue d'audition.
Quatre jours plus tôt l'information judiciaire
avait été ouverte contre X, faute d'éléments suffisants contre personne dénommée.
avait été ouverte contre X, faute d'éléments suffisants contre personne dénommée.
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